POÈME POUR ZIG
(Pop' Art depuis toujours et pour toujours)
Dieu des Renaissances érigeant noirs Limons
D'Absence – ô Masturbateur ! de ses Vérités,
De ses Questions, de ses éjaculés Sermons
Pour Retenues explosives – en Liberté ;
Ses Mains roulent sur les Hanches des longs Sentiers,
Des Horizons sans Fin, des Zigzags vers Jamais,
Dieu Zig, l'Impersonnel ! – en perpétuel Chantier :
C'est Mézigue pour Tézigue qu'on Veut Aimer !
Il est tout Droit d'Obélisque Espace en ses Sources,
Et reste Zigoto par Love d'Anonymes,
Bandant d'Azur, Tailles de Guêpes ! – cherchant Courses
Aux Scintillements des Fleurs coites – Voix sublimes,
Décors des Routes, Parfums dansant Âme et Biles,
Zig, l'Enraciné du Ciel d'Essence Immobile !
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Note :
Robert
Indiana disait, pour définir ce pop'art (occidental) qui ne
m'enthousiasme pas le moins du monde : « le Pop est tout ce que l'art
des vingt dernières années n'a pas été. Le Pop est à nouveau une participation à l'environnement. »
Si l'on s'en tient à cette définition, tout l'Art de l'Antiquité... est du pop'art !
L'Art servait des principes culturels/cultuels, dans une sphère socio-religieuse où l'œuvre d'Art sert la Temporalité, en illustrant des principes transcendants et exemplaires/mythiques, et qui, donc, participe réellement à l'environnement des hommes.
Pour
cette raison, il faut comprendre en quoi le pop'art occidental n'a
justement rien d'enthousiasmant : il reflète la société occidentale
envahissant tous les continents du monde, et basée sur l'hédonisme
athée, son consumérisme vénal, sa religion officielle ! malgré tout son
discours (pseudo) laïc qui empeste l'hypocrisie christianémique. Il
révèle notre mythologie/exemplarité : de la philosophie... de
supermarché ! Preuve que nous vivons sous la tyrannie du clan des
marchands (vaïshya corrompus), entre celle des guerriers (kshatriya despotes pour nationalisme-socialiste) ou des serviteurs (shudra fanatisés d'égalitarisme nivelant tout vers la bassesse bourgeoise du socialisme-nationaliste). C'est à chier, certes.
Pour
ma part, je ne défends que la suprématie des brâhmanes, et donc de Mère
Vache (panthéon des Divinités) et des Divinités elles-mêmes (qui ne
sont pas des idées ni des concepts, mais des réalités : la Réalité
absolue, divine, échappe à tout logos, à tout mot, à toute pensée) :
seule la suprématie des brâhmanes protège de tous les « guignols de
l'Uniforme ».
Enfin ! attardons-nous sur la sculpture de Robert Indiana, Zig (1960)
: elle évoque les totems amérindiens, le Dieu Min égyptien ou les
Hermès de l'art hellénique, chose confirmée par l'ancien titre de
l'œuvre : Zeus.
MIS EN LIGNE AVEC L'AIMABLE AUTORISATION DE DINO CASTELBOU