lundi 26 février 2018

Sur deux journées : STAGE d'ART-THERAPIE à Béziers

JLAA / Art-thérapies / Formation vous propose
Une formation d’intervenants en art-thérapie



« La Médiation thérapeutique »

Formation ouverte aux professionnels de la santé, du social et du médico-social, de la thérapie et de l’art, aux étudiants en art-thérapie et en psychologie…

Samedi 31 mars 2018 9h30 à 17h30
9h30
1. Histoire de l’Art-thérapie :
Regards croisés avec l’art des fous, l’art brut, l’art psychopathologique, la psychopathologie de l’expression… et l’art-thérapie.
Différences entre folie, maladies mentales et normalité.

2. Présentation de productions de patients de mon atelier d’art-thérapie "l'atelier Création"

12h30 Pause-repas tiré du sac

13h30
3. Atelier de peinture en expression libre + débriefing

4. Film « Plante vivace » + conférence
La Création comme suppléance à l’absence du père : « Gaston Chaissac, l’homme-orchestre ! »

Samedi 7 avril 2018 de 9h30 à 17h30
9h30
5. Atelier modelage en expression libre + débriefing

6. Cours :
« De la clinique à la mise en place d’un dispositif art-thérapeutique »
Utilisation de la médiation thérapeutique, artistique et culturelle.
Eclairage sémantique sur les concepts :
De création et de créativité, d’esthétique et de beau, d’œuvre d’art et de production de l’intime…

12h30 Pause repas tiré du sac

13h30
7. Atelier collage en expression libre + débriefing

8. Cours : (suite)
Bilan de stage
Formateur : Jean-Louis Aguilar / art-thérapeute

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Horaires de la formation de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 soit 14 heures.

Inscriptions et informations auprès de :
JLAA / Art-thérapies / Formation
jlaa.artiste@gmail.com

Tarifs :
400€ Formation continue (institutions)
200€ individuel
100€ demandeur d’emploi (sur justificatifs)

Les inscriptions ne sont effectives qu’à réception de votre paiement par chèque.

vendredi 16 février 2018

Non, les enfants ne sont pas que des machines cérébrales !

Image d'un cerveau réalisée à partir d'un système d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle. Photo Reuters

Le moins que l’on puisse dire est que les gouvernements se succèdent en affichant la volonté politique de donner la priorité au savoir attaché aux neurosciences. Déjà, en février 2006, Gilles de Robien, alors ministre de l’Education nationale, formulait le vœu de développer les sciences expérimentales cognitives. Pas seulement aux fins de trouver les meilleurs outils pour apprendre, mais surtout avec la croyance très particulière de pouvoir enfin résoudre l’énigme de la fabrication de nos pensées. En nommant Stanislas Dehaene, psychologue neurocognitiviste, professeur au Collège de France, à la présidence du Conseil scientifique de l’Education nationale, le ministre Jean-Michel Blanquer institue ouvertement leur influence majeure dans le champ de la pédagogie.

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Pour les cliniciens des soins prodigués aux enfants et à leurs familles, le poids de cette influence est devenu une évidence. Les familles nous sollicitent de plus en plus pour des difficultés d’apprentissage ou des «troubles du comportement», souvent sur les conseils de l’école. Les parents sont désormais porteurs d’un diagnostic. Actuellement, le plus paradigmatique d’entre eux est celui de TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité). Il se répand à grande vitesse, puisque à la rentrée scolaire de septembre 2017, les rectorats ont adressé aux enseignants une brochure d’information pour qu’ils en repèrent les signes cliniques. Il est présenté comme un trouble neurocérébral scientifiquement établi, entraînant des problèmes majeurs d’apprentissage. Or, cette entité clinique controversée est plus que contestable : elle n’est pas scientifiquement prouvée et fondée uniquement sur des critères comportementaux et cognitifs qui ne prennent pas en compte la dimension de la parole de l’enfant.

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Enseigner n’est pas une science

Malgré de fortes résistances chez nombre d’enseignants, les consignes pédagogiques tendent sensiblement à privilégier les méthodes cognitivistes et comportementalistes, comme si l’enfant n’était plus à appréhender que par l’abord organique de son cerveau. Il devient comme isolé du bain relationnel et humain dans lequel il est venu au monde et vit. Les recherches les plus récentes dans le champ de l’épigénétique devraient pourtant apaiser les passions du tout scientifique, confirmant l’intrication incessante entre l’inné et l’acquis, accréditant la «plasticité neuronale» du sujet humain, confirmant son dynamisme psychique au fil de ses apprentissages.

Scientisme
Pourquoi alors une telle prétention hégémonique des neurosciences qui se veut sans partage, réussissant le tour de force de se mettre à dos beaucoup d’enseignants, d’universitaires des sciences de l’éducation, de pédagogues, ainsi que les professionnels de la pédopsychiatrie ? L’heure est au scientisme, à la foi envoûtante et aveugle en l’imagerie cérébrale, en la neuropsychologie, en la neurogénétique, en la neuroéconomie, au détriment d’une approche humaniste qui, par essence, inscrit le sujet humain dans sa dimension relationnelle d’être parlant. L’enfant se retrouve réduit au fonctionnement de son cerveau, à ses apprentissages, à ses conduites, sans se soucier de la transmission et du type de filiation dans lequel il s’inscrit. Jamais les technologies sophistiquées de l’imagerie cérébrale ne pourront restituer les méandres de l’histoire familiale de chaque enfant.

Nous prétendons que les tenants des neurosciences et les acteurs politiques qui soutiennent l’idéologie du tout scientifique participent à l’abandon grave des enfants des humains. Souhaitons-nous que chacun de nos enfants obéissent aux nouvelles formes de conformité sociale établies par les sciences du cerveau? Qu’ils soient façonnés, programmés pour être toujours plus efficients, plus performants, rejoignant en cela les idéaux ultralibéraux? Il est important de mettre en garde contre l’utilisation politique des neurosciences, si on ne veut pas oublier l’usage qu’en ont fait les régimes totalitaires du siècle dernier. Nous devons faire preuve de vigilance pour éviter de rééduquer et de formater les futurs citoyens du monde à venir.

De la transmission des savoirs
Nous en appelons à de véritables politiques de l’enfance qui ne se contentent pas de jauger le sujet humain à l’aune de ses neurones et de ses connexions. Il ne peut y avoir une seule approche scientifique qui ferait vérité. Il n’est pas possible de nier la pluralité des approches des sciences humaines, ni des diverses méthodes de transmission des savoirs. Il est paradoxal d’octroyer des droits juridiques à l’enfant, droits reconnus internationalement, et en même temps de museler sa parole ou de faire comme si elle était sans valeur ni sans savoir.

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Les neurosciences ne font pas une politique de l’école

Nous avons à prendre en compte les avancées produites par les neurosciences, mais à condition que leur approche ne devienne pas une référence unique et coercitive. La qualité de l’enseignement, de l’éducation et des soins ne peut se trouver inféodée à la seule dimension neurodéveloppementale. Si bien qu’il est capital de redonner tout son crédit à la parole et au langage, et non plus seulement aux connexions cérébrales et à la communication, supposées expliciter les difficultés d’apprentissages et les embarras, voire les manifestations psychopathologiques de l’existence. Dans cette perspective, il est important de réaffirmer avec force les apports fondamentaux de la psychanalyse. N’a-t-elle pas démontré la valeur universelle de la parole, puisqu’elle spécifie notre condition humaine ? Sans parole, sans discours, l’être humain n’a idée ni de son être, ni de son corps, ni de son cerveau !

Serions-nous tombés sur la tête à ne considérer les enfants que comme des machines cérébrales ? Le danger ne serait-il pas alors de sacrifier le devenir du petit d’homme, d’abandonner la part d’humanité qui le caractérise, au point d’aboutir à notre déshumanisation programmée ?

Par Emile Rafowicz , Psychanalyste, Médecin directeurs de CMPP, Membre de l’APLP et Louis Sciara, Psychanalyste, Médecin directeurs de CMPP, Membre de l’APLP — 15 février 2018 à 16:11

Sources :
http://www.liberation.fr/debats/2018/02/15/non-les-enfants-ne-sont-pas-que-des-machines-cerebrales_1629958

lundi 12 février 2018

Quand l'art libère l'esprit par ADPEP 66

Cycle de conférences sur le lien théorique et pratique entre l’accompagnement des publics en difficultés et la beauté ou l’art.


L’Association Départementale des Pupilles de l’Enseignement Public des Pyrénées-Orientales ( A.D.P.E.P. 66) vient de fêter ses 100 ans et de réécrire son projet associatif en insistant sur ses valeurs d’association d’éducation populaire.

Dans cet esprit, elle a construit un partenariat avec l’Institut Régional du Travail Social ( I.R.T.S) pour développer un cycle de conférences sur lien théorique et pratique entre l’accompagnement des publics en difficultés ( public en situation de handicap, public en insertion…) et la beauté ou l’art.

Ce cycle de conférences tentera de montrer comment éthique et esthétique peuvent être intimement liées dans les pratiques de l’aide sociale parce que l’humain a besoin du beau pour exister et s'adresse essentiellement aux étudiants, de professionnels du médico-social, du social, de l’éducation  et de l’animation socioculturelle et tout autre personne désirant y participer.

Les Conférences se dérouleront au sein de l’Amphithéâtre de l’I.R.T.S. à Perpignan de janvier à juin 2018 de 17 h à 19 h 45.



vendredi 9 février 2018

Étudiants en Art-thérapies, nous avons besoin de vous…

Dans le cadre d'une Recherche en Psychologie menée à l'Université Toulouse–Jean Jaurès (Equipe CERPPS)

Créativité/Création
et
Régulation Émotionnelle

Dans cette perspective, nous avons donc besoin de votre expertise/aide pour explorer la place et les fonctions de la Régulation des Émotions sur la Créativité/le Processus Créateur.
Nous postulons que les étudiants en Art-thérapies ont un profil émotion/créativité différent les prédisposant à ces études et professions.

Le désespéré - Gustave COURBET - 1845

Pour participer à cette Recherche, vous devez être Étudiant dans une Formation longue, un DU, un Master d'Art-thérapie ou de Musicothérapie ou de Dramathérapie ou de Danse-Thérapie

L'Origine du monde - Gustave COURBET - 1866

Dans ce cas, il suffit simplement de transmettre vos coordonnées postales à :
Nicolas Verger (mail : verger.ni@gmail.com) ou bien au Prof. J-L. Sudres : sudres@univ-tlse2.fr

Un fascicule d'enquête anonyme vous sera adressé par retour de mail.
Vous pouvez transmettre cet appel à sollicitation à toutes les personnes intéressées
- Merci pour votre aide –

Pr. Jean-Luc Sudres
Professeur de Psychologie (Psychopathologie Clinique)

Docteur en Psychopathologie - HDR en Psychologie
Psychologue Clinicien - Psychomotricien - Art thérapeute
Responsable Pédagogique du D.U. Art-Thérapies
Université Toulouse Jean Jaurès
UFR de Psychologie - Bureau M 153
5 Allées Antonio Machado
F-31058 Toulouse Cedex 9

Mail : sudres@univ-tlse2.fr