POÈME D'UNE PEINTURE
DE ROTHKO
(du Zohar archaïque au Mythe nègrement Dogon)
D'Harmonies, Couleurs d'une transparente Échelle
Minuscule pour grands Défunts – sans Noms –
Dédiée à leur Ascension, par Iris : Parcelles
D'une Émanation des Pleurs de Junon ;
C'est Mourir dans l'Apnée de la Vie triste
Et Renaître sans savoir où poser l'Adieu :
C'est se voir Monde en solitaire Artiste –
Et si possible noyé ! de Lumière ocre,
Avouer l'Eau de son Visage et d'En Bas,
S'élever au Silence malgré Mémoire âcre :
Faire chanter Musique qui abat
Instants pour Formes de Sens, d'Ineffable – agile,
Musique de son Cœur – fort, Musique fragile.
MIS EN LIGNE AVEC L'AIMABLE AUTORISATION DE DINO CASTELBOU