dimanche 22 décembre 2024

L'art-thérapie est un sport de combat !

Je vous propose une analyse zététique de la pratique de l’art-thérapie en France. 

J’ai plagié volontairement le titre du documentaire « La sociologie est un sport de combat » réalisé par Pierre Carles pour vulgariser les travaux de Pierre Bourdieu. 

 Chapitre 1 : mon combat

 L’art-thérapie est un sport de combat résume assez bien mon action pendant 30 ans comme art-thérapeute à l’Hôpital de Béziers en service de psychiatrie. Puis mon travail d’enseignant-vacataire auprès des universités de Toulouse et de Barcelone dans divers Diplômes et Masters universitaires d’Art-thérapie. Mon action et mon engagement pour donner des lettres de noblesse à cette pratique de l’art-thérapie. Un métier toujours en devenir et pour cause ce n’en n’est pas un mais seulement une pratique. Avec mon Association de Recherche en Art et Thérapie (ARAT), j’ai essayé d’expliquer que l’art-thérapie a été conçue comme une pratique destinée aux professionnels de santé. C’est-à-dire une pratique destinée à des personnes ayant une spécialisation et qui de ce fait deviennent sur- spécialisées comme psychiatre et art-thérapeute, psychologue et art-thérapeute, infirmier et art-thérapeute, éducateur et art-thérapeute, etc... Mais l’art-thérapie n’en devient pas pour autant un métier, elle reste seulement une pratique pour des professionnels. 

 Chapitre 2 : l’illusion 

On a fait croire que l’art-thérapie, c’est un métier. Se sont engouffrés dans cette brèche les responsables des diplômes universitaires et les directeurs des formations privées en art-thérapies. Et bien évidemment, se sont engouffrées dans cette brèche des centaines de personnes cherchant une situation professionnelle ou une reconversion. On leur a fait croire que le certificat d’art-thérapeute était validé et reconnu par l’Etat. On a même poussé jusqu’à leur dire que c’est un Diplôme d’Etat. Et ils l’ont cru ! Les gens se bousculent au portillon, tous veulent être art-thérapeute, tous veulent soigner comme appelés par le messie ! 

Chapitre 3 : La Business-school of art-therapy

 Des écoles d’art-thérapie ont poussé comme des champignons en nous faisant oublier que ce n’étaient que des organismes de formation privés à but lucratif. Nous sommes passés progressivement d’une terminologie médicale et soignante à une terminologie commerciale en parlant du malade et du patient et pour finir du client. De la relation transférentielle qui met en jeu le soin psychique nous sommes passés à une relation commerciale avec un management d’entreprise. Dans les formations d’art-thérapie on vous apprend à monter votre auto-entreprise d’art-thérapie et à gérer votre clientèle. Nous sommes dans la posture du business-art-thérapeute. 

Chapitre 4 : changement de paradigme 

Cette pratique de l’art-thérapie nécessite une connaissance approfondie des sciences humaines et surtout de la psychopathologie clinique, ainsi qu’une pratique artistique. Elle trouve son plein emploi dans l’institution hospitalière qui fournit un terrain d’expérimentation et d’apprentissage de la clinique. Nous constatons qu’à partir des années 2000, cela fait à peine une vingtaine d’années, un changement de paradigme et un glissement vers des pratiques non-scientifiques, hors des sciences humaines, hors de la psychologie et de la psychiatrie, ont eu lieu. Ce sont développés des ersatz d’art-thérapies uniquement basés sur des pratiques artistiques, des recettes pratico-pratiques appelées processus de création, alors qu’il faut entendre la création comme une médiation dans un processus thérapeutique. L’évacuation des sciences humaines a permis la mise en place du développement personnel, du coaching comportemental, du bien-être, de la spiritualité, du chamanisme, des thérapies non-médicamenteuses et des « médecines » parallèles… Effectivement, en s’appuyant uniquement sur le processus de création artistique, nous avons évacué la clinique et les fondations apportées par les sciences humaines. Dès lors, il suffit de proposer au patient une mise en contact avec l’art pour que le processus de création artistique fasse le reste. Dans ce contexte, l’art devient guérisseur et chamanique ! Ces confusions sont évidemment dommageables pour une reconnaissance du métier d’art-thérapeute en France. 

Chapitre 5 : la dévaluation 

La prolifération des certificats en art-thérapie que ce soit en présentiel ou en distanciel a entrainé une surenchère inflationniste qui dévalue la valeur de ces diplômes. Plus il y a de diplômes et moins ils sont pris au sérieux entrainant une dévaluation de la pratique de l’art-thérapie. Le résultat final étant une paupérisation de l’activité d’art-thérapeute. Pour faire un parallèle entre l’économie et l’art-thérapie française ; nous trouvons une inflation de diplômes, une dévaluation et un abaissement du niveau de compétences aboutissant à une dette des savoirs. Avec une impossibilité de construire un vrai métier et de fédérer la profession d’art-thérapeute. 

Chapitre 6 : la réévaluation / désinflation 

Les colloques, conférences, séminaires sur la profession d’art-thérapeute se sont multipliés dans l’hexagone rendant possible comme dans un mirage cette illusion d’un métier fantasmé. Les autorités doivent réguler cette pratique de l’art-thérapie. La réévaluation consistera à construire un Diplôme d’Etat d’Art-Thérapeute si toutefois nous tombons un jour d’accord sur l’ingénierie de ce métier. Diplôme enregistré auprès du Ministère de la Santé et obtention d’un Numéro ADELI par l’ARS. La mise en place d’un DEA-T permet d’avoir un diplôme unique reconnu par tous. C’est aussi la fin de tous les charlatanismes concernant l’art-thérapie. 

Chapitre 7 : art-thérapie et syndicat 

J’observe depuis plus de 30 ans le microcosme de l’art-thérapie française, de nombreuses tentatives ont eu lieu pour fédérer les art-thérapeutes. Création de coordinations et de syndicats qui n’avaient pas de véritables militants pour faire aboutir les revendications des art-thérapeutes, qui n’avaient pas de réels projets pour amalgamer du collectif parmi les individualités des art-thérapeutes. Jusqu’à ce jour il n’y a pas d’interface entre les art-thérapeutes et le Ministère de la Santé. 

Chapitre 8 : faire un choix 

Reste la question que personne se garde bien de trancher à savoir l’art-thérapeute est-il un soignant ou un artiste ? 
Aujourd’hui l’art-thérapeute demeure cantonné dans les professions libérales non réglementées comme le guérisseur, le magnétiseur, la cartomancienne, la voyante, l’énergéticien, etc…

 Conclusion : 

 Après avoir passé l’art-thérapie française au crible de l’esprit critique, je ne pense pas recueillir la bienveillance confraternelle et corporatiste des art-thérapeutes et des organismes de formation qui surfent sur la vague de l’art-thérapie. 

C’est pour cela que l’art-thérapie est un sport de combat. 

Vous pouvez retrouver la vidéo sur YouTube : l’art-thérapie est un sport de combat sur La chaîne de l'art-thérapie thérapeutique. 

 JEAN-LOUIS AGUILAR / Art-thérapeute

IIDE des Hôpitaux

 DU de « Psychiatrie, psychothérapies médiatisées et Créativité »

 Praticien en Art-thérapie

 Praticien en psychosomatique et relaxation

 DU de « Médecine, Méditation et Neurosciences »

 Président de l’ARAT (Association de Recherche en Art et Thérapie)

 Essayiste sur blogarat et blogart'blogueur 

 YouTubeur sur JLAA / TV et La chaîne de l'art-thérapie thérapeutique




mercredi 1 mai 2024

Ultra-violences, Surmoi et autorité parentale !

 


Comme une longue litanie, les médias déroulent le fil de l'actualité, chaque semaine un adolescent trouve la mort. Ces actes sont qualifiés d'ultra-violences.

Les politiques rabâchent un éternel leitmotiv du retour à l'autorité parentale ! Dans certaines villes un couvre-feu est instauré pour les moins de 13 ans, nous sommes dans un quasi état de guerre !

Mais personne ne parle de comment re-construire cette autorité.

L'élevage des enfants présuppose de vouloir les élever, les tirer vers le haut. Pour bien élever les enfants, les parents fixeront des règles et des limites à ne pas dépasser. Des interdits et des tabous permettront à l'enfant de se construire et d'acquérir un Surmoi. Construire le Surmoi chez l'enfant est un travail fastidieux, les parents répèteront sans fin les limites à ne pas dépasser et l'enfant quant à lui essaiera de transgresser le cadre fixer par les parents.

Un petit peu de psychanalyse, ça ne peut pas faire de mal. 

Les parents inculquent les "Tables de la Loi" , c'est à dire le Surmoi à l'enfant au cours de l'enfance et de l'adolescence. Comme par exemple , il ne faut pas voler, puis les interdits de tuer, de violer... L'enfant intègre progressivement ces principes de moralité, il les fait sien. Arriver à l'âge d'homme, indépendant et autonome loin de ses parents, il continuera de s'appliquer à lui même ces interdits lui permettant de vivre en société.

C'est ça le Surmoi, il permet le vivre ensemble et de faire société. La transmission transgénérationnelle va avoir deux effets, le premier sur l'enfant en lui permettant d'appréhender les limites et les interdits, le deuxième permet aux parents de conforter l'autorité parentale.

Sans Surmoi, il ne peut y avoir d'autorité parentale. 

Mais comment restaurer l'autorité parentale chez des parents qui ne l'ont pas connu eux-mêmes ?

Jean-Louis Aguilar-Anton / Essayiste

Sources :

https://www.jepense.org/ca-moi-surmoi-definition/

Aux pays des fous de Dieu !

 Réflexions sur la laïcité



L'impact des visions d'horreur des guerres en Ukraine et au Moyen-Orient m'ont amené à ces réflexions que je vous livre.

Les religions du Livre, la Bible pour les chrétiens, le Coran pour les musulmans, la Torah pour les juifs, constituent les trois grandes religions monothéistes.


A la naissance des trois religions, il y a Abraham. 

Abraham est un personnage des écritures juives, considéré comme le principal patriarche des religions juive, chrétienne et musulmane par la majorité des courants qui les constituent. Il est une des figures centrales du Livre de la Genèse. 

Le Livre de la Genèse est le premier livre de la Bible. Ce texte est fondamental pour le judaïsme et le christianisme. Récit des origines, il commence par la création du monde, œuvre de Dieu, suivie d'une narration relatant la création du premier couple humain. 

A travers les âges, les croyances religieuses se sont transformées en idéologies mortifères. Se sont succédées, croisades, djihads, inquisitions, génocides, esclavage, épurations ethniques...

Je pense aux philosophes qui nous offrent la possibilité d'avoir une pensée critique et en même temps la liberté de penser. 

Je pense à Karl Marx et à ce slogan qui ornait les murs de Paris en 68 : "La religion, c'est l'opium du peuple". Dans ce raccourci de la pensée de Marx, nous pouvons en déduire que la religion est comparable à une addiction et qu'elle annihile toute possibilité de penser. Pour avoir la foi, il faut croire !

Je pense au parti communiste et aux adhérents qui avaient une foi aveugle dans une idéologie qui fit des millions de morts au nom de la dictature du prolétariat (voir Staline et Mao et tant d'autres).

Je pense à Bakounine qui renvoie dos à dos les idéologies religieuses et politiques : "Ni Dieu, ni Maître". La liberté de penser, de penser par soi-même.

Je pense à François Tosquelles et à sa liberté dans la prise en charge des malades mentaux, il nous dit : « Chacun ne peut suivre la rencontre avec soi-même qu’à son propre rythme, à condition de n’être assujetti à aucun dogme. »

 


Une définition de la laïcité par Delphine Horvilleur :

La laïcité française n'oppose pas la foi à l'incroyance. Elle ne sépare pas ceux qui croient que Dieu veille, et ceux qui croient aussi ferme qu'il est mort ou inventé. Elle n'a rien à voir avec cela. Elle n'est ni fondée sur la conviction que le ciel est vide ni sur celle qu'il est habité, mais sur la défense d'une terre jamais pleine, la conscience qu'il y reste toujours une place qui n'est pas la nôtre. La laïcité dit que l'espace de nos vies n'est jamais saturé de convictions, et elle garantit toujours une place laissée vide de certitudes. Elle empêche une foi ou une espérance de saturer tout l'espace. En cela, à sa manière, la laïcité est une transcendance. Elle affirme qu'il existe toujours en elle un territoire plus grand que ma croyance, qui peut accueillir celle d'un autre venu y respirer.


Le péché fondamental des religions par Albert Jacquard :
"Est fanatique celui qui est sûr de posséder la vérité. Il est définitivement enfermé dans cette certitude ; il ne peut donc plus participer aux échanges ; il perd l'essentiel de sa personne.
Il n'est plus qu'un objet prêt à être manipulé.
C’est là le péché fondamental des religions : faire des adeptes qui ne se posent plus de questions.
L’attitude scientifique est exactement à l’opposé (…).
Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle.
La vérité ne se possède pas, elle se cherche."

La Laïcité ne vous dépouille pas de vos Croyances Religieuses , elle vous interdit de les imposer aux autres.
Quand y aura-t-il la paix sur terre comme au ciel aux pays de Dieu ?

Jean-Louis Aguilar-Anton / Essayiste

Sources :
Au pays de Dieu / Douglas Kennedy / Pocket
Petit lexique de l'Islam / Malek Chebel / Librio
Dieu et l'Etat / Michel Bakounine
Manifeste du Parti Communiste / Karl Marx

dimanche 28 avril 2024

Réunion du Bureau de l'association ARAT

 Association de Recherche en Art et Thérapie



Samedi 20 avril 2024 a eu lieu le Bureau de l'ARAT.

Les points suivants ont été actés :

1. Définition de l'art-thérapie :

L'art-thérapie est une psychothérapie médiatisée par l'art. 

C'est la relation transférentielle qui met en jeu le soin psychique. Une solide formation de base à la psychopathologie clinique est indispensable pour être art-thérapeute. Il ne suffit pas d'être artiste pour être art-thérapeute. Le processus de création ne soigne pas.

2. Art-thérapie et syndicalisme :

Il est nécessaire de construire un syndicat indépendant et démocratique pour servir d'interface entre les art-thérapeutes et le Ministère de la Santé de la République Française.

Un syndicat qui ne soit pas un club d'artistes, mais qui représente tous les art-thérapeutes quelque soit leurs diplômes ou certificats.

Un syndicat qui s'engage pour la reconnaissance du métier d'art-thérapeute en tant que soignant et que l'on abandonne le positionnement de l'artiste-thérapeute.

3. Les formations :

Aujourd'hui, nous constatons une inflation de formations tout azimut en distanciel, en  webinaire, par zoom, etc...

Un DEAT (Diplôme d'Etat d'Art-Thérapeute) est le seul moyen de mettre un terme à la business-art-thérapie qui profite aux organismes de formations privés.

Un DEAT (bac+3) niveau licence pour avoir ensuite la possibilité de faire un cursus L-M-D.

C'est le rôle du syndicat de s'atteler à cette tâche pour une véritable reconnaissance du métier d'art-thérapeute.

L'art-thérapeute prend en charge les maladies somatiques, psychiques et psychosomatiques. Il doit pouvoir exercer dans le public, le privé et en libéral comme beaucoup de paramédicaux le font.

4. Le code de déontologie :

Concernant le Code de Déontologie des art-thérapeutes, il est grand temps de clarifier la situation. Plusieurs codes de déontologie circulent écrits par des organismes de formation ou des associations et validés par eux-mêmes.

Le Code de Déontologie des art-thérapeutes doit être écrit par des art-thérapeutes et validé par décret par un article du Code de la santé publique de la République Française.

Et c'est l'Ordre National des Art-thérapeutes qui est le garant du Code de Déontologie et qui veille à sa bonne application pour défendre la profession.

Pour le Bureau : Jean-Louis Aguilar / Président de l'ARAT


Après l'effort, le réconfort à la Marina du Chichoulet !
Gardarem l'art-thérapie thérapeutique !


mardi 20 février 2024

Conférence : "L'art-thérapie en France aujourd'hui, commerce ou thérapie ?"

 


Jean-Louis Aguilar-Anton présentera sa conférence au Cercle Zététique du Languedoc-Roussillon à Montpellier

 Samedi 6 avril 2024 de 10h à 12h30 (Entrée libre)

La séance aura lieu comme d’habitude au siège des CEMEA d’Occitanie - 501, rue Métairie de Saysset – quartier Prés d’Arènes (derrière la Médiathèque Garcia Llorca). Arrêt du tram « Garcia Llorca ».

Titre : 

« L’Art-thérapie en France aujourd’hui, commerce ou thérapie ? »

Résumé :

Il s’agit de mettre en abyme l’art-thérapie thérapeutique Vs l’art-thérapie commerciale. Et de démontrer comment les charlatans et les business-thérapeutes se sont emparés de cet outil de soin !

Après un rapide historique de l’utilisation de l’art-thérapie en France, je passerai l’art-thérapie à l’aune de la pensée critique.

Dans un premier temps, j’exposerai mon travail de praticien et de clinicien en service de psychiatrie à l’hôpital de Béziers et ce pendant 30 ans.

Puis dans un deuxième temps, j’évoquerai les déviances qui ont amené l’utilisation de l’art-thérapie dans les domaines du bien-être, du développement personnel, du coaching, de la spiritualité, de l’ésotérisme avec une possible dérive sectaire !

Je terminerai en évoquant ma façon de penser autrement l’art-thérapie en tant que soin, et aussi les perspectives qui peuvent être envisagées pour donner ses lettres de noblesse à cette pratique de l’art-thérapie qui reste toujours méconnue du public et mettre un point final au charlatanisme de la business-thérapie !

 

 JEAN-LOUIS AGUILAR / Art-thérapeute D.U.

 

IIDE des Hôpitaux

 

DU de « Psychiatrie, psychothérapies médiatisées et Créativité »

(Faculté de médecine de Toulouse)

 

Praticien en Art-thérapie (INFIPP de Lyon)

 

Praticien en psychosomatique et relaxation (CRESMEP de Montpellier)

 

DU de « Médecine, Méditation et Neurosciences »

(Faculté de Médecine de Strasbourg)

 

Enseignant-vacataire des universités de Toulouse et de Barcelone

 

Président de l’ARAT (Association de Recherche en Art et Thérapie)

 

Essayiste sur Blogarat et Art’blogueur

You Tubeur sur la Chaîne JLAA / TV et sur la Chaîne l'Art-thérapie thérapeutique 

#soingnetonart-thérapie

 


 

dimanche 10 juillet 2022

Pour une Coordination Nationale des Art-Thérapeutes de France

 

                                                                  CNA-T


Il est primordial aujourd'hui pour les art-thérapeutes d'œuvrer à la construction et de se rassembler toutes formations confondues au sein d'une coordination démocratique.

Une coordination, c'est une association qui dans un premier temps regroupe tous les art-thérapeutes avec une cotisation de 20€ pour permettre à tous d'y adhérer sans exclusion.

Puis, dans un deuxième temps, cette coordination basculera sous un statut juridique de syndicat quand elle aura un nombre conséquent d'adhérents.

Les missions de la coordination sont d'abord la création d'un syndicat qui deviendra l'interlocuteur des pouvoirs publics. Elle aura aussi pour mission la construction dans un second temps d'un DEA-T pour mettre un terme aux querelles des "écoles" d'art-thérapie.

Le Diplôme d'Etat d'Art-Thérapeute est le seul diplôme égalitaire qui permettra de mettre tout les art-thérapeutes d'accord.

Lire également : sur le DEA-T et le syndicat

https://blogarat.blogspot.com/2016/06/appel-du-18-juin-2016-aux-art.html

Jean-Louis Aguilar / Art-thérapeute


lundi 16 mai 2022

Bureau de l'ARAT 2022


Les membres du Bureau de l'Association de Recherche en Art et Thérapie se sont réunis pour réaffirmer l'engagement militant de notre association pour l'année 2022.

Premièrement :

 Arriver à unifier les formations en art-thérapies pour parvenir à un Diplôme d'Etat d'Art-Thérapeute (DEA-T) et clarifier enfin la situation de l'art-thérapie française.

Nous savons tous qu'il n'y a pas d'écoles d'art-thérapie en France mais des organismes de formation à but lucratif.

Deuxièmement :

La création d'un véritable syndicat pour les art-thérapeutes français, qui soit à la fois démocratique et ouvert à tous les travailleurs du sanitaires, du social et du médico-social, sans examen d'entrée !

Troisièmement :

Nous œuvrons dans le domaine de la formation dans un soucis de transmission d'une art-thérapie qui réunisse les pratiques artistiques et l'Histoire de l'Art d'un côté et la psychopathologie clinique et le soin de l'autre.

En sachant que l'art-thérapeute est en équilibre sur le trait d'union qui sépare et uni art et thérapie !

Quatrièmement :

Après deux ans de confinement, nous relançons notre projet "Art-thérapies sans frontières".

Déjà la France, l'Espagne, l'Algérie et le Bénin ont bénéficié de notre enseignement et de notre expertise dans le domaine de l'art-thérapie.

Nous avons des liens maintenant avec l'Afrique centrale et l'Amérique du Sud que nous souhaitons développer pour 2023.

Jean-Louis Aguilar / Président de l'ARAT