mercredi 29 juin 2016

Réflexions sur vos remarques par rapport à la construction d'un DEA-T en France.


Je viens au chevet d'une grande malade, l'art-thérapie française !
Ne craignez rien braves gens, je ne suis pas en concurrence avec vous art-thérapeutes de France, je ne vais pas créer une énième formation d'art-thérapeute, je suis à la retraite !
Je propose et vous disposez, rien d'autre !

Il y en a eu de constructives, de positives, de négatives...
C'est normal, je m'y attendais, celui qui ne veut pas prêter le flanc à la critique, doit se taire et appliquer à la lettre le dicton : "Pour vivre heureux , vivons caché !"

Et bien, je suis lassé de ce jeu de cache-cache qui perdure depuis des décennies dans le "mundillo"(1) de l'art-thérapie française.
Il est en émoi, ce petit monde de l'art-thérapie française, changer ses habitudes, ne plus dépendre d'un mentor, penser par soi-même, avoir sa liberté de penser comme Florent Pagny !
Je ne recherche pas le consensus, nous ne serons jamais d'accord, c'est un fait particulier et singulier de notre pays, c'est ainsi et je l'accepte !
D'autre part, je ne suis pas dans le politiquement correct, et en tant qu'iconoclaste je souhaite abattre les idoles (certains se reconnaîtront), il y a quelque chose de l'ordre du meurtre du père !

1) Les remarques constructives :
Elles émanent de personnes qui veulent changer le cours des choses, être partie prenante dans un processus de changement, sans peur de l'avenir.
C'est-à-dire, aider à la réflexion, proposer des solutions, rajouter des idées au texte initial, proposer une action même si nous sommes dans l'utopie, c'est ainsi que les changements peuvent advenir.
Fédérer véritablement en dehors des clivages et des manipulations de tous ordres.

2) Les remarques positives :
Elles sont importantes, elles prodiguent force et soutien, elles me font sentir que je ne suis pas seul dans cette situation absurde de l'art-thérapie française.
Des patients, des artistes, des art-thérapeutes, des soignants, des collègues, des amis... ont signé la pétition "Art-thérapeutes Debout".

3) Les remarques négatives :
C'est toujours la même stratégie de communication qui est utilisée pour déstabiliser l'autre. Et il y en a eu des "art-thérapeutes" pour dire que je faisais cela pour ma reconnaissance personnelle !
En effet, je le fais pour ma reconnaissance personnelle mais nous le faisons tous.
Dès notre naissance, nous recherchons dans les yeux de notre mère, puis dans les yeux de notre père la reconnaissance. Même Mère Térésa de Calcutta et Sœur Emmanuelle du Caire, pour qui j'ai une profonde admiration, ne faisaient rien d'autre !
Voilà pour la reconnaissance, mais approfondissons maintenant cette technique de communication qui consiste à recentrer l'attention sur l'autre et faire dévier ainsi le débat.
En trouvant un bouc-émissaire, le groupe se resserre et les ennemis d'hier font alliance pour la destruction de l'intrus.

Conclusion :
"On a toujours les parents que l'on mérite !"
(1) el mundillo : le petit monde de la tauromachie.

Et n'oubliez pas de signer la pétition : "Art-thérapeutes, Debout !"

https://www.change.org/p/ministre-de-la-sant%C3%A9-art-th%C3%A9rapeutes-debout?recruiter=353995044&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=share_facebook_responsive&utm_term=des-lg-signature_receipt-no_msg&recuruit_context=fb_share_mention_variant&fb_ref=Default

Jean-Louis Aguilar-Anton / Art-thérapeute reconnu !