Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.
Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.
Henry David Thoreau, de son vrai nom David Henry Thoreau, est un
essayiste, enseignant, philosophe, naturaliste amateur et poète américain, né
le 12 juillet 1817 à Concord (Massachusetts), où il est mort le 6 mai 1862. Son
œuvre majeure, Walden ou la vie dans les bois, publiée en 1854, délivre
ses réflexions sur une vie simple menée loin de la société, dans les bois et à
la suite de sa « révolte solitaire ». Le livre La Désobéissance
civile (1849), dans lequel il avance l'idée d'une résistance individuelle à
un gouvernement jugé injuste, est considéré comme à l'origine du concept
contemporain de « non-violence ». Opposé à l'esclavagisme toute sa vie, faisant
des conférences et militant contre les lois sur les esclaves évadés et
capturés, louant le travail des abolitionnistes et surtout de John Brown,
Thoreau propose une philosophie de résistance non violente qui influence des
figures politiques, spirituelles ou littéraires telles que Léon Tolstoï,
Mohandas Karamchand Gandhi et Martin Luther King. Les livres, articles, essais,
journaux et poésies de Thoreau remplissent vingt volumes. Surnommé le
poète-naturaliste par son ami William Ellery Channing (1818-1901), Thoreau se
veut un observateur attentif de la nature et ce surtout dans ses dernières
années durant lesquelles il étudie des phénomènes aussi variés que les saisons,
la dispersion des essences d'arbres ou encore la botanique. Les différents
mouvements écologistes ou les tenants de la décroissance actuels le considèrent
comme l'un des pionniers de l'écologie car il ne cesse de replacer l'homme dans
son milieu naturel et appelle à un respect de l'environnement.
Source : Wikipedia
Henry David Thoreau
Le site de Kenneth
White :
La géopoétique est une théorie-pratique transdisciplinaire
applicable à tous les domaines de la vie et de la recherche, qui a pour but de
rétablir et d’enrichir le rapport Homme-Terre depuis longtemps rompu, avec les
conséquences que l’on sait sur les plans écologique, psychologique et
intellectuel, développant ainsi de nouvelles perspectives existentielles dans
un monde refondé.
Le site de
l’Institut Géopoétique :
Le monde est dans un
piteux état. Les éléments de notre environnement physique disparaissent. Plutôt
que de s’abandonner au désespoir confortable, à la mort de l’esprit, il nous
faut, au-delà du
souci écologique,
redécouvrir profondément la Terre. Ouvrir un monde habitable.
Par-delà toutes les
différences culturelles et historiques, l’humanité a besoin d’une base commune.
C’est ce que propose
la géopoétique inventée par Kenneth White, conceptualisée dans ses essais,
illustrée dans ses récits nomades, exprimée dans sa poésie du dehors.
L’Institut
international de géopoétique a pour but de la faire connaître et de rassembler
tous ceux qui y discernent un chemin du possible.
Tout un ensemble de
textes et de documents sont ici à votre disposition pour approfondir votre
connaissance de la géopoétique et pour la faire rayonner.
L'Institut international de
géopoétique a été fondé en 1989 par le poète-écrivain-essayiste (titulaire de
la chaire de Poétique du XXe siècle à Paris-Sorbonne), Kenneth
White, qui l'a présidé jusqu'en 2013, quand il a cédé la présidence à Régis
Poulet afin de se consacrer entièrement à ses travaux, y compris ses recherches
en géopoétique…Voici le texte inaugural rédigé en 1989.
Ce qui marque cette fin du XXe siècle, au-delà de tous les bavardages et de tous les discours secondaires, c'est le retour du fondamental, c'est-à-dire du poétique. Toute création de l'esprit est, fondamentalement, poétique.
Il s'agit de savoir maintenant où se trouve la poétique la plus nécessaire, la plus fertile, et de l'appliquer.
Si, vers 1978, j'ai commencé à parler de « géopoétique », c'est, d'une part,
parce que la terre (la biosphère) était, de toute évidence, de plus en plus
menacée, et qu'il fallait s'en préoccuper d'une manière à la fois profonde et
efficace, d'autre part, parce qu'il m'était toujours apparu que la poétique la
plus riche venait d'un contact avec la terre, d'une plongée dans l'espace
biosphérique, d'une tentative pour lire les lignes du monde.
Depuis, le mot a été repris, ici et là, dans des contextes divers. Le moment est venu de concentrer ces courants d'énergie dans un champ unitaire.
C'est pour cela que nous avons fondé l'Institut de géopoétique.
Avec le projet géopoétique, il ne s'agit ni d'une « variété » culturelle de plus, ni d'une école littéraire, ni de la poésie considérée comme un art intime. Il s'agit d'un mouvement majeur qui concerne les fondements mêmes de l'existence de l'homme sur la terre.
Dans le champ géopoétique fondamental, se rencontrent des penseurs et des poètes de tous les temps et de tous les pays. Pour ne citer que quelques exemples, on peut penser, en Occident, à Héraclite (« l'homme est séparé de ce qui lui est le plus proche »), à Hölderlin (« poétiquement vit l'homme sur la terre »), à Heidegger (« topologie de l'être »), à Wallace Stevens (« les grands poèmes du ciel et de l'enfer ont été écrits, reste à créer le poème de la terre »). En Orient, il faudrait penser au taoïste Tchouang-tseu, et à l'homme du vieil étang, Matsuo Bashô, sans oublier la belle méditation du monde que l'on trouve dans le Hwa Yen Sutra.
Depuis, le mot a été repris, ici et là, dans des contextes divers. Le moment est venu de concentrer ces courants d'énergie dans un champ unitaire.
C'est pour cela que nous avons fondé l'Institut de géopoétique.
Avec le projet géopoétique, il ne s'agit ni d'une « variété » culturelle de plus, ni d'une école littéraire, ni de la poésie considérée comme un art intime. Il s'agit d'un mouvement majeur qui concerne les fondements mêmes de l'existence de l'homme sur la terre.
Dans le champ géopoétique fondamental, se rencontrent des penseurs et des poètes de tous les temps et de tous les pays. Pour ne citer que quelques exemples, on peut penser, en Occident, à Héraclite (« l'homme est séparé de ce qui lui est le plus proche »), à Hölderlin (« poétiquement vit l'homme sur la terre »), à Heidegger (« topologie de l'être »), à Wallace Stevens (« les grands poèmes du ciel et de l'enfer ont été écrits, reste à créer le poème de la terre »). En Orient, il faudrait penser au taoïste Tchouang-tseu, et à l'homme du vieil étang, Matsuo Bashô, sans oublier la belle méditation du monde que l'on trouve dans le Hwa Yen Sutra.
Mais la géopoétique ne concerne pas que poètes et penseurs. Henry Thoreau était
autant ornithologue et météorologue (« l'inspecteur de tempêtes ») que poète,
ou plutôt, il incluait les sciences dans sa poétique. Les liens de la
géopoétique avec la géographie sont évidents, mais ils existent aussi avec la
biologie, et avec l'écologie (y compris avec l'écologie de l'esprit) bien
approfondie et bien développée. En fait, la géopoétique offre un terrain de
rencontre et de stimulation réciproque, non seulement, et c'est de plus en plus
nécessaire, entre poésie, pensée et science, mais entre les disciplines les
plus diverses, dès qu'elles sont prêtes à sortir de cadres souvent trop
restreints et à entrer dans un espace global (cosmologique, cosmopoétique), en
se posant la question fondamentale : qu'en est-il de la vie sur terre, qu'en
est-il du monde ?
Tout un réseau peut se tisser, un réseau d'énergies, de désirs, de compétences, d'intelligences.
Pour l'Institut de géopoétique
Le 28 avril 1989
Kenneth White
Recherches effectuées par Béatrice Peeters-Aguilar, membre de l'ARAT.