jeudi 21 janvier 2016

Un œil sur la planète : Les retraites

Le discours commun du patronat, du gouvernement et des médias est simpliste et répétitif, mais il porte ses fruits puisque il est repris par les salariés qui cotisent aux caisses de retraite :
"L'espérance de vie augmente, ce qui justifie l'allongement de la durée du travail à 42 ans (en 2015), pour accéder à un départ en retraite à partir de 62 ans".


Un calcul qui va coûter énormément d'argent à l'Etat, puisque les maladies professionnelles et TMS augmentent à partir de 50 ans.

Il me parait donc logique de faire partir le plus de salariés à partir de 60 ans pour libérer des emplois, en sachant que l'embauche d'un jeune coûte moins chère que de garder un vieux malade au maximum de son traitement !
Et double effet "Kiss Cool", le jeune n’apparaît plus dans les statistiques de Pôle Emploi, qui dit mieux !


La dépression, le burn out, le stress permanent dû à la pression managériale et patronale provoque une mise hors-jeu du salarié.


Hors, il apparaît dans de récentes statistiques que l’espérance de vie a diminué de 0,3 en 2015 pour les hommes et les femmes.
Concomitamment une baisse de la natalité en France, qui n'est plus le pays d'Europe le plus fécond, et associé à cela une augmentation de décès en 2015, me laisse à penser que l'allongement du temps de travail est une idée totalement erronée !

La perspective vers laquelle nous tendons est claire :
"Travailler plus, pour vivre moins".
Réduire l'espérance de vie et payer moins de retraite aux travailleurs = c'est tout béneffff assuré pour le patronat et l'Etat !

Jean-Louis AGUILAR-ANTON / Art'Blogueur