Les étudiants en art-thérapie sont essentiellement des étudiantes. L'art-thérapie n'échappe pas à la féminisation, comme tout les métiers de la psy et du soin.
Cependant, les art-thérapeutes femmes avec qui je m'entretiens sur les réseaux sociaux, ainsi que mes stagiaires en art-thérapie me parlent de leurs difficultés à trouver des débouchés et des emplois après leurs diplômes.
Elles créent des associations loi 1901 à but non lucratif ou/et adoptent le statut d'auto-entrepreneur !
Elles démarchent les institutions en vain puisque les postes sont pourvus !
Une fois de plus, les femmes sont contraintes à des emplois à temps partiel qui favorisent la précarité.
Tout cela est la conséquence de la multiplication des diplômes et des certifications.
L'art-thérapie est en vente libre !
En particulier les certifications professionnelles qui sont assimilées à des diplômes d'Etat!
Je soumet à la réflexion des art-thérapeutes une autre voie, celle du DEA-T (Diplôme d'Etat d'Art-Thérapeute) avec implication dans le système L-M-D ( Licence-Master-Doctorat).
Tous les art-thérapeutes parleraient le même langage, avec chacun ses références, ses options, ses recherches...
Nous sortirions enfin du commerce de l'art-thérapie et du business des formations !
Nous sortirions de la multiplications des codes de déontologie, des annuaires privés d'art-thérapeutes.
Allons courage, il faut enfin agir pour créer un métier d'art-thérapeute reconnu par tous et par l'Etat.
Et surtout, un métier avec des emplois dans le public, le privé et le libéral. Des emplois à temps plein, et que Pôle emploi ne soit plus qu'un mauvais souvenir...
C'est une belle utopie..., mais j'ai le droit de rêver !!!
Jean-Louis Aguilar / Art-thérapeute