Journées de Printemps de la Société Française de Psychopathologie de l'Expression et Art-Thérapie.
Toulouse 12 et 13 avril 2013
Musée d'Art Contemporain "Les Abattoirs"
Organisé par le Dr François GRANIER
Président de la SFPE-AT
Argumentaire du Congrès :
La proposition de créer s'intègre aujourd'hui de diverses façons dans le projet de soin. Il peut s'agir de faciliter le besoin d'expression, de nouvelles formes d'accès au bien-être, d'adjuvant aux autres thérapies, d'aide psychothérapique, ou de véritable projet existentiel.
Cette démarche se fait aujourd'hui dans un cadre de plus en plus complexe, multiplication des intervenants, diversités des sites de création, nouveaux aspects communautaires, questions éthiques. Il existera toujours des créateurs solitaires ou marginaux, mais nombreux sont ceux qui se découvrent tels en milieu collectif, dont celui du soin.
L'accueil et le partage autour d'un café
Montrer de telles œuvres ouvre de nouveaux débats, s'agit-il de les considérer comme des histoires ou des formes, comment peut-on éviter autant le réductionnisme clinique que le réductionnisme esthétique ? Comment la muséologie contemporaine, avec ses médiations pour améliorer leur approche, peut-elle aider à révéler autant la dimension des souffrances individuelles, que ce fait de co-création en milieu thérapeutique.
L'heure est aux usagers de la Santé Mentale, à l'empowerment et à l'information en Santé Publique. Mais aussi aux abords complémentaires psycho-thérapeutiques et cognitifs.Comment prendre en compte tout ce contexte et donc comment penser de tels espaces d'exposition ?
De plus beaucoup d’œuvres solitaires ou institutionnelles sont perdues. On peut dans ce domaine parler des arts orphelins. Leur précarité, leur finition non professionnalisée pose des problèmes de conservation. Comment les protéger, mais aussi au-delà comment conférer un statut d'objet de recherche à ces formes d'art.
Autant de questions qui renvoient au sens, et à l'éthique, surtout dans l'évolution des comportements, des rapports à la maladie et à l'art, et des attentes des nouveaux publics du Monde de la Santé. Le challenge est triple autant à la modification de l'image de la maladie, que de celle du soin, que de l'appréciation esthétique.
Dr François GRANIER.
Plusieurs membres de l'ARAT ont fait le déplacement, ce fut l'occasion de se retrouver et d'échanger autour des questions de l'Art et de la Thérapie.
Jean-Louis Aguilar-Anton / Art'Blogueur
Toulouse 12 et 13 avril 2013
Musée d'Art Contemporain "Les Abattoirs"
Organisé par le Dr François GRANIER
Président de la SFPE-AT
Argumentaire du Congrès :
La proposition de créer s'intègre aujourd'hui de diverses façons dans le projet de soin. Il peut s'agir de faciliter le besoin d'expression, de nouvelles formes d'accès au bien-être, d'adjuvant aux autres thérapies, d'aide psychothérapique, ou de véritable projet existentiel.
Cette démarche se fait aujourd'hui dans un cadre de plus en plus complexe, multiplication des intervenants, diversités des sites de création, nouveaux aspects communautaires, questions éthiques. Il existera toujours des créateurs solitaires ou marginaux, mais nombreux sont ceux qui se découvrent tels en milieu collectif, dont celui du soin.
L'accueil et le partage autour d'un café
Montrer de telles œuvres ouvre de nouveaux débats, s'agit-il de les considérer comme des histoires ou des formes, comment peut-on éviter autant le réductionnisme clinique que le réductionnisme esthétique ? Comment la muséologie contemporaine, avec ses médiations pour améliorer leur approche, peut-elle aider à révéler autant la dimension des souffrances individuelles, que ce fait de co-création en milieu thérapeutique.
L'heure est aux usagers de la Santé Mentale, à l'empowerment et à l'information en Santé Publique. Mais aussi aux abords complémentaires psycho-thérapeutiques et cognitifs.Comment prendre en compte tout ce contexte et donc comment penser de tels espaces d'exposition ?
De plus beaucoup d’œuvres solitaires ou institutionnelles sont perdues. On peut dans ce domaine parler des arts orphelins. Leur précarité, leur finition non professionnalisée pose des problèmes de conservation. Comment les protéger, mais aussi au-delà comment conférer un statut d'objet de recherche à ces formes d'art.
Autant de questions qui renvoient au sens, et à l'éthique, surtout dans l'évolution des comportements, des rapports à la maladie et à l'art, et des attentes des nouveaux publics du Monde de la Santé. Le challenge est triple autant à la modification de l'image de la maladie, que de celle du soin, que de l'appréciation esthétique.
Dr François GRANIER.
Plusieurs membres de l'ARAT ont fait le déplacement, ce fut l'occasion de se retrouver et d'échanger autour des questions de l'Art et de la Thérapie.
Jean-Louis Aguilar-Anton / Art'Blogueur