vendredi 31 août 2018

L'Art-thérapie Française en quête de sa Recherche...


Les recherches en matières d'Art-thérapies/Thérapies Médiatisées utilisant ou se référant aux standards de la communauté scientifiques sont peu nombreuses en France. Souvent, elles sont pseudo scientifiques dans le sens où elles :

ne tiennent pas compte de la littérature française (comme internationale) parue dans le passé ou à tout le moins des dernières années dans des supports reconnues (souvent bien différents des publications internes de quelques associations ou autres écrits grand public),
n'utilisent pas une méthodologie adéquate (design de recherche, et notamment des outils reconnues), opposent recherches quantitatives et qualitatives,
s'enferment dans des théorisations passéistes coupées des réalités du terrain de la pratique art-thérapique et/ou sont menées par des personnes (universitaires inclus) qui ne pratiquent que de la supervision et/ou se réfèrent à une pratique très ponctuelle et/ou vieille de 20 à 30 ans...,
s'opposent à toute "évaluation"avec une méconnaissance totale de ce que recouvre ce mot et ces pratiques,
sont parfois menées par des individus qui se baptisent "Directeur de Recherche(es)" sans en avoir le titre et/ou la compétence (pour information un Directeur de Recherche est quelqu'un qui dispose d'une HDR soit d'une Habilitation à Diriger des Recherches qui en l’occurrence est un Diplôme universitaire de haut niveau) , par des institutions (associations incluses) qui ne cessent de se mettre dans un verbiage conséquent comme par exemple "sous l'égide de la faculté de médecine...", "sous la caution scientifique de..." Les ronflements narcissiques sont à la mesure du vide pour ces moulins à vents qui ventilent de l’esbroufe en associant:juxtaposant parfois le nom d'une personnalité médicale à une publication. l'ignorance des uns et des autres, tout comme celle des art-thérapeutes sous formées (scientifiquement) étant conséquente tout passe:trépasse vers les marches du sanctuaire d'en bas,
s'écartent de toute rigueur scientifique même dans des endroits ad hoc (l'université par exemple) qui devraient garantir (dans des thèses sur les sujets ayant trait aux art-thérapies par exemple) un minimum d'exigence et de rigueur. Force est de constater que cela n'est pas toujours (voire souvent) le cas.
Bien entendu ces quelques réflexions s'étayent sur des faits. (Comme, il est d'usage précisons que toute ressemblance avec des personnes, institutions et situations ayant existées ou existantes seraient purement fortuites et involontaires).

Pr. Jean-Luc Sudres
Professeur de Psychologie (Psychopathologie Clinique)

Docteur en Psychopathologie - HDR en Psychologie
Psychologue Clinicien - Psychomotricien - Art thérapeute
Responsable Pédagogique du D.U. Art-Thérapies
Université Toulouse Jean Jaurès
UFR de Psychologie - Bureau M 153
5 Allées Antonio Machado
F-31058 Toulouse Cedex 9

Mail : sudres@univ-tlse2.fr

Mis en ligne avec l'aimable autorisation du Pr. Sudres.