lundi 2 avril 2018

Chapitre 8 : Le beurre et l'argent du beurre ! Art-thérapeute, un métier fantasmé ?


1. Le beurre et l'argent du beurre !
Les art-thérapeutes veulent être reconnus, respectés, participer à l'équipe pluridisciplinaire soignante car ils se plaignent que les portes de l'Hôpital leurs sont fermées.

Pensez-vous que les professionnels puisent faire confiance à des personnes qui se disent soignantes et en même temps sont coach, pratique le développement personnel, le bien-être, la spiritualité, l'art-thérapie en entreprise qui n'est autre que de la business-thérapie...?

Quand je parle des professionnels, il s'agit des psychiatres, des psychologues cliniciens, des infirmiers, des ergothérapeutes, des psychomotriciens, des éducateurs spécialisés. (bac+12, bac+5, bac+3).

Ces personnes multitâches, coach, développeur, chaman, facilitateur sont en plus art-thérapeute. Elles doivent choisir, car on ne fait bien qu'une chose à la fois !

Promouvoir l'art-thérapie et lui permettre d'acquérir ses lettres de noblesses passent par un ancrage dans les sciences humaines, un investissement dans le système universitaire L-M-D (Licence-Master-Doctorat) et par la création du DEA-T (Diplôme d'Etat d'Art-Thérapeute).

2. Art-thérapeute, un métier fantasmé ?
Nous voyons bien aujourd'hui, la multiplication des formations d'art-thérapeute qui délivrent des diplômes et des certifications qui ne sont reconnus que par l'organisme de formation qui les délivrent !
Cette pratique inflationniste de la planche à billet à pour finalité le discrédit du métier d'art-thérapeute, métier en devenir mais jamais abouti.
En donnant l'illusion d'un métier, les organismes de formation profitent de cette manne juteuse (la formation professionnelle) et mettent sur le marché chaque année des centaines de personnes mal formées qui vont rejoindre les métiers apparentés des professions libérales : voyante, magnétiseur, cartomancienne, détective, psychanalyste...

Les organismes de formations défendent bec et ongles leur pré carré et se partagent le gâteau de la formation d'art-thérapeute, elles ne souhaitent en aucun cas que l'on parvienne au DEA-T !


3. Le Comité Indépendant, de quelle indépendance s'agit-il ?
Ce comité a été créé par la FFAT le 25 novembre 2017.
Il regroupe la FFAT, le CNAT, les écoles d'art-thérapie !

Le Collectif National des Art-Thérapeutes créé par Arnaud Ginions le 15 avril 2017 à Lyon à la Friche Lamartine salle du Cirque avait pour finalité de se démarquer de la FFAT pour être indépendant. Il devait mettre en place le DEA-T et un syndicat indépendant d'art-thérapeutes, or il s'est rallié à la FFAT.

Les écoles d'art-thérapie sont représentés par AFRATAPEM-PROFAC-INECAT et aussi par IRFAT-SFPE-AT-SCHEME-ATEPP CEFAT Les Pinceaux-PUZZLE...

La FFAT pratique l'entrisme, il ne peut pas y avoir d'indépendance dans sa pratique, le CNAT d'Arnaud Ginions et Sandrine Badia, c'est déjà fait noyauter !

4. Les cercles parisiens 
Nous retrouvons les mêmes personnes à la table ronde de la FFAT, au CA de la SFPE-AT, au comité scientifique de PROFAC.
J'ai assisté à une table ronde de la FFAT avec ces personnes, elles ne s'entendent que sur une chose, que rien ne change pour continuer à prospérer sur la confusion du métier d'art-thérapeute.
Ce groupe FFAT/CNAT/Ecoles d'A-T va travailler à vérouiller le processus de formation du métier d'art-thérapeute.

L'espoir de voir un jour un Diplôme, un Métier, une Profession pour les art-thérapeutes semble s'éloigner de plus en plus !

Jean-Louis Aguilar / Art-thérapeute